Le ASUS ZenFone 3 Max (ZC520TL) en fait des tonnes grâce sa batterie de 4 100 mAh, mais comment fonctionne-t-elle exactement ? Les batteries lithium-ion se retrouvent désormais dans tellement de téléphones sous Android et d’autres appareils, qu’il est presque scandaleux de ne pas connaître les bases de leur fonctionnement.
Et d’abord, ça veut dire quoi mAh ?
C’est bien beau de sortir des chiffres pour comparer les caractéristiques de différents téléphones, mais que signifie vraiment mAh ? L’abbréviation mAh signifie « milliampère-heure ». Pour en savoir plus, il faut creuser autour de la notion d’ampères.
Un ampère est une unité de mesure correspondant au nombre d’électrons qui traversent un point donné par seconde. Ce flux d’électrons, c’est l’électricité. Comme vous pouvez l’imaginer, leur nombre par unité doit être significatif pour être d’une quelconque utilité : 6,24 x 1018 pour être exact. Alors même un milliampère, qui représente mille fois moins d’électrons, constitue toujours une grande quantité.
Un ampère par heure désigne par conséquent la charge électrique d’un courant sur une période donnée, et cette mesure est utilisée pour évaluer la capacité des batteries. Un ampère-heure, c’est la quantité d’électricité qui se déplace pendant une heure, avec un débit constant de un ampère. Un milliampère-heure, c’est un millième de cette valeur. Par exemple, le ASUS ZenFone 3 Max fournit un courant de 4100 milliampères (autrement dit, le nombre d’électrons passant par un point donné par seconde) pendant une heure avant d’être épuisé. La mesure de mAh peut varier significativement selon le type de matériau traversé par le courant, les variations de tension, la température et d’autres facteurs.
Et c’est quoi une batterie lithium-ion alors ?
Une batterie lithium-ion, c’est exactement ce que le courant traverse dans nos téléphones. Les batteries utilisent un procédé chimique pour faire passer des électrons par des matériaux conducteurs. Encore une fois, vous connaissez mieux ce procédé sous le nom d’électricité. Pour cela, la batterie doit faire partie d’une boucle fermée, ou un circuit. Ce circuit démarre à une extrémité de la batterie (la cathode à charge négative, composée de graphite) et s’achève à l’autre (l’anode, chargée positivement et faite d’oxyde de lithium). Vu que les charges opposées s’attirent, les électrons se dirigent naturellement de la cathode, qui intègre un excédent d’électrons à charge négative, vers l’anode, qui est chargée positivement du fait d’un déficit en électrons.
Les deux moitiés de batteries lithium-ion sont séparées afin d’éviter un court-circuit, dû en général à un flux direct d’électrons entre l’anode et la catode, au lieu de passer par le circuit pour alimenter l’appareil. Une fois le flux épuisé, la direction du flux d’électrons est inversée lors du chargement, afin que la cathode récupère ses électrons et l’anode les perde. Un électrolyte conducteur permet de réaliser ce transfert entre les deux couches tout en les maintenant bien séparées. On utilise le lithium car il a un plus grand potentiel chimique pour accepter les électrons par rapport aux batteries alcalines.
Au fil du temps, l’oxydation et la désoxydation causées par la perte et le gain d’électron entraîne la formation d’irrégularités dans la couche de métal, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus soutenir une charge efficacement. Grâce à l’amélioration des méthodes de production, par exemple, en introduisant plus d’électrolytes purs, des surfaces plus uniformes, et même des mécaniques quantiques rentables, il est possible de faire durer ces batteries plus longtemps.
Cela devrait vous donner une idée de ce qui se passe dans le ZenFone 3 Max, et dans bien d’autres appareils électroniques. Découvrez ce que ce téléphone peut faire avec toute cette énergie sur la page produit du ZenFone 3 Max.